Sursis hivernal pour Petroplus

Les juges du tribunal de commerce ont accordé un nouveau délai à la raffinerie Petroplus afin de laisser le temps à d’éventuels repreneurs de se positionner. La piste libyenne est privilégiée. Dernière échéance : le 5 février 2013.

Les 470 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), gérée par la société Petroplus Raffinage Petit-Couronne (PPRC), y croient encore.

Libyan Investment Authority, la piste de la dernière chance

Début novembre,  à quelques heures de la mise en liquidation du site, un fonds souverain libyen, la Libyan Investment Authority, avait exprimé son intérêt pour la reprise éventuelle de la raffinerie.
Aujourd’hui, cette piste semble être la plus sérieuse après l’échec des dossiers NetOil (Dubaï) et APG (Alafandi petroleum group).

Le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg l’a bien compris, qui était aujourd’hui à Tripoli pour tenter, avec le ministre des Affaires Etrangère Laurent Fabius de convaincre LIA d’investir ses fonds dans une structure dans laquelle prendraient part également les pouvoirs publics français afin de reprendre et transformer le site Petroplus.

Des stations-services Tamoil en France

Selon Le Monde, l’idée générale serait de monter une sorte de partenariat franco-libyen sur le territoire français qui se traduirait par un raffinage et une distribution réalisés en commun.
Un réseau de stations-service Tamoil, enseigne détenue par la LIA, déjà présente en Italie, Suisse et Espagne, pourrait être déployé en France.

« Nous pouvons raffiner ensemble, mais aussi pourquoi pas, extraire ensemble, distribuer ensemble, toutes les options sont sur la table » a déclaré Arnaud Montebourg devant le Congrès général libyen, rapporte encore Le Monde.
Mais le tribunal de commerce de Rouen a fixé une date limite pour la finalisation d’un projet solide : le 5 février 2013.

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