Petroplus : les offres de reprise se dégonflent

Ultime rebondissement dans le dossier Petroplus : les cinq offres de reprise déposées mardi ne satisfont pas les administrateurs judiciaires de la raffinerie normande. Les juges ont fixé une nouvelle date butoir aux candidats afin qu’ils revoient leurs propositions. Dernière chance le mardi 16 avril 2013.

Petroplus, 470 salariés, Petit-Couronne, Seine-Maritime. Tout remonte à janvier 2012 lorsque la maison-mère du site a fait faillite. Dans la foulée, l’outil de travail de Petit-Couronne a été, faute d’approvisionnement, mis en stand by. Il a redémarré quelques mois plus tard à la faveur d’un contrat temporaire passé avec Shell, par ailleurs son ancien propriétaire.

Netoil, les libyens et la piste égyptienne

Entre-temps, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire puis en phase de liquidation (avec poursuite d’activité). Les juges ont alors décidé d’accorder un sursis afin de laisser le temps à un repreneur de se positionne. Il y en a eu deux pour commencer, Alafandi Petroleum Group (APG) et la NetOil de Roger Tamraz, toutes deux recalées (la deuxième est néanmoins toujours en lice).

Plusieurs pistes libyennes ont émergé et un dosser égyptien, déposé par le groupe Arabiyya lel Istithmaraat, présent dans les secteurs automobile et énergétique, s’est ajouté à la pile mardi dernier.
L’espoir qu’il a fait naître dans un premier temps est vite retombé lorsque les administrateurs judiciaires ont, après examen, fait savoir qu’aucune des offres déposées mardi, y compris celle du consortium suisse Terrae,  ne présentait « des garanties financières suffisantes ».

Date butoir le 16 avril 2013

Afin qu’ils revoient leurs propositions, les juges ont fixé un nouveau délai courant jusqu’au 16 avril 2013, après quoi le site de Petit-Couronne entrera en phase de liquidation, donc de fermeture.

Rappelons que cette raffinerie est inscrite dans le patrimoine industriel normand depuis les années 1930.
A l’époque le site était géré par la Société Maritime des Pétroles avant que le flambeau ne passe à Shell. Le raffineur suisse Petroplus avait racheté l’ensemble en 2008.

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