Raffinerie de Petit-Couronne : les manœuvres d’arrêt ont commencé

Le groupe suisse Petroplus a entamé ce matin les manœuvres d’arrêt temporaires de sa raffinerie de Petit-Couronne, située près de Rouen.

Ça y est, c’est parti. Petroplus a débuté ce lundi matin les manœuvres d’arrêt temporaire de sa raffinerie de Petit-Couronne, basée près de Rouen. Le site n’est plus alimenté en brut depuis le gel d’une ligne de crédit d’un milliard de dollars, mardi dernier. Yvon Scornet, délégué CGT : « Les unités doivent être arrêtées les unes après les autres ce qui peut prendre jusqu’à vendredi. »

Les sites d’Anvers (Belgique) et de Cressier (Suisse) devant être arrêtés pour les mêmes raisons. Le redémarrage des dits sites dépendant, aux dires de Petroplus, de « la disponibilité du crédit et des conditions économiques ».

Du coup, après l’arrêt de ces raffineries, ne resteront en fonctionnement au sein du groupe que celles de Coryton (Grande-Bretagne) et d’Ingolstadt (Allemagne). A Petit-Couronne, l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC a décidé tout à l’heure de maintenir son blocage des expéditions de produits finis entamé il y a six jours. Et ce comme moyen de pression, selon M. Scornet : « C’est une monnaie d’échange de 200 millions d’euros pour faire face à toutes les éventualités » (source : AFP).

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