Raffinerie de Petit-Couronne : les manœuvres d’arrêt ont commencé

Le groupe suisse Petroplus a entamé ce matin les manœuvres d’arrêt temporaires de sa raffinerie de Petit-Couronne, située près de Rouen.

Ça y est, c’est parti. Petroplus a débuté ce lundi matin les manœuvres d’arrêt temporaire de sa raffinerie de Petit-Couronne, basée près de Rouen. Le site n’est plus alimenté en brut depuis le gel d’une ligne de crédit d’un milliard de dollars, mardi dernier. Yvon Scornet, délégué CGT : « Les unités doivent être arrêtées les unes après les autres ce qui peut prendre jusqu’à vendredi. »

Les sites d’Anvers (Belgique) et de Cressier (Suisse) devant être arrêtés pour les mêmes raisons. Le redémarrage des dits sites dépendant, aux dires de Petroplus, de « la disponibilité du crédit et des conditions économiques ».

Du coup, après l’arrêt de ces raffineries, ne resteront en fonctionnement au sein du groupe que celles de Coryton (Grande-Bretagne) et d’Ingolstadt (Allemagne). A Petit-Couronne, l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC a décidé tout à l’heure de maintenir son blocage des expéditions de produits finis entamé il y a six jours. Et ce comme moyen de pression, selon M. Scornet : « C’est une monnaie d’échange de 200 millions d’euros pour faire face à toutes les éventualités » (source : AFP).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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