Aujourd’hui, beaucoup d’investisseurs choisissent de faire bâtir un bien individuel pour répondre à une demande locative croissante sur ce type d’offre. Dans le département de Seine-Maritime, et plus singulièrement au Havre, l’opération est particulièrement rentable pour les bailleurs. Dans quelles villes françaises est-il conseillé d’acheter pour louer à des particuliers ? Les deux plus grandes villes du département de Seine-Maritime ressortent en très bonne place dans un très récent baromètre réalisé à ce sujet par Beanstock, une plateforme d’investissement locatif clé en main. Le Havre, une ville attractive D’après l’étude, Rouen et le Havre se hissent parmi les cinq villes françaises les « plus attractives pour investir avec moins de 100 000 euros ». C’est surtout vrai pour la seconde, présente sur le podium avec Perpignan et Avignon. A quels facteurs socio-économiques la sous-préfecture de Seine-Maritime doit-elle cet intérêt de la part des acteurs de l’immobilier ? « Son profil de  ville étudiante (le territoire urbain en compte 13 300, NDLR) et son dynamisme avec son patrimoine culturel, historique et son gros tissu d’industries lui permettent de drainer de nombreux locataires de toutes catégories » précise Beanstock. Les prix de son marché immobilier restent globalement compétitifs, « plus bas que dans la majorité des grandes villes, malgré une progression des indices de de 15% en un an » signale l’enquête. Beanstock recommande par exemple aux investisseurs d’acquérir des biens dans le quartier de l’Eure, un secteur « en pleine redynamisation avec de beaux immeubles Havrais et des constructions plus récentes ». C’est dans ce périmètre à proximité de l’école de commerce EM Normandie que le rapport entre l’offre et la demande est l’un des plus tendus ». Beanstock estime qu’avec un budget total de 100 000 euros, un propriétaire qui louerait un bien de 27 m² peut y espérer « une rentabilité supérieure à 4,2% ». Le dispositif Pinel conserve ses taux historiques jusqu’au printemps 2023 Dans la zone périurbaine qui se concentre autour du Havre, là où des ressources foncières sont encore disponibles,  des investisseurs de plus en plus nombreux font appel à un constructeur de maison en 76 (département de Seine-Maritime) pour s’offrir un bien individuel neuf, une offre de plus en plus prisée par les ménages qui rechignent à s’installer en appartement. Ce marché a un fort potentiel : le parc locatif actuel n’est composé qu’à 20% de maisons (contre 80% de logements collectifs). Or, la crise sanitaire à fait évoluer les critères de recherche des locataires au profit de biens individuels, pourvus d’un jardin ouvert sur des milieux plus ruraux. Rappelons enfin que les investisseurs s’appuient sur un levier pour acquérir des biens à l’intérieur où près des grandes villes où l’offre est saturée : il s’agit du dispositif Pinel, un mécanisme de défiscalisation dont l’accès est conditionné par l’engagement des locataires de louer leur bien sur des durées minimales de 6,9 ou 12 ans. A partir du 1er avril 2023, cet outil sera réajusté à la baisse : d’ici là, les taux de remise sur l’impôt sur le revenu restent fixés à 12% (pour une période de six

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Mis en service en 2006, le port du Havre est installé dans l’estuaire de la Seine. Cependant, ne disposant pas d’accès direct pour les barges fluviales, seulement 10% des conteneurs peuvent aujourd’hui emprunter la voie fluviale. Port 2000, le nouveau port à conteneurs du Havre Le port à conteneurs du Havre, Port 2000, a été construit dans l’estuaire de la Seine en 2006 et a demandé un investissement d’un milliard d’euros. Comportant des portiques de manutention et un linéaire de quais à perte de vue, ce port en eau profonde peut accueillir des paquebots de plus de 20 000 conteneurs. S’il fait la fierté de la ville, ce port a pourtant un énorme inconvénient, celui d’être situé en mer et de ne pas pouvoir accueillir les bateaux fluviaux. En effet, sous l’effet des vagues et de la houle, les bateaux fluviaux risqueraient de chavirer. À l’initiative du projet, aucun accès fluvial n’a été prévu pour les accueillir. D’ailleurs, ce projet avait été abordé en débat public en 1997 mais avait été écarté. Aujourd’hui, ce projet est de nouveau sur la table et est soumis à enquête publique. Ce nouvel accès est très attendu par les acteurs économiques. Jusqu’à présent les solutions mises en place n’étaient que provisoires et peu satisfaisantes (navette ferroviaire, autorisation d’accès au port pour les bateaux fluvio-maritimes, etc.). La grande question qui réside est de savoir comment il a été possible de construire un port aussi conséquent et aussi coûteux sans avoir pensé à la dimension fluviale. Il avait pourtant été imaginé plusieurs solutions comme la mise en place d’un terminal fluvial proche du port permettant l’acheminement des conteneurs ou bien la réalisation d’une écluse fluviale reliant le port au réseau de bassins du port en évitant la mer mais ces solutions n’ont jamais été mises en place étant donné leurs coûts trop onéreux. Ce manque d’accessibilité entraîne une sous-utilisation de la Seine. Une meilleure accessibilité offrirait ainsi 4 fois plus de trafic qu’à l’heure actuelle. Une utilisation plus optimale du port rendrait plus efficace l’investissement initial. En effet, bien que le manque à gagner soit avéré, l’enquête publique pour le nouvel aménagement du port n’avance pas aussi vite qu’elle le pourrait. Le nouvel aménagement du port avance doucement Déjà en 2017, les dirigeants du port avaient organisé une concertation afin d’évoquer l’amélioration de l’accessibilité fluviale du port. Un an plus tard, le comité des investisseurs du port votait pour le financement de la chatière, un investissement de 125 millions d’euros tout de même. Si l’utilisation de la chatière est possible avant 2024, l’Union Européenne accordera même une subvention de 25 millions d’euros. Par la suite, le projet est entré en phase d’études techniques. Une phase qui a été allongée car une partie des études avaient été mal réalisées et il avait donc fallu les refaire. Le port a également fait traîner les choses car il craignait notamment que la chatière fasse concurrence à son terminal multimodal qui connaît des difficultés. Entreprendre les travaux d’une nouvelle chatière

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Dans la majeure partie des cas, la création d’une entreprise nécessite une mobilisation de moyens matériels et financiers. Le plus difficile dans la réalisation de ce projet est souvent le fait de réunir les ressources financières nécessaires. De plus, il faut savoir que cet investissement de départ ne doit pas être ni trop élevé, ni trop faible. Heureusement, il y a plusieurs méthodes de financement qui peuvent être employées. Retrouvez donc dans cet article quelques-uns des prêts disponibles pour la création d’une société. Le prêt classique d’investissement Qu’un entrepreneur ait accès ou non aux aides publiques destinées à la création d’une entreprise, il est tout à fait possible de souscrire à un prêt classique professionnel. Le prêt classique d’investissement est accordé par les établissements financiers afin de soutenir une création d’une entreprise. Il peut répondre à différents types de besoins, tels que les besoins en trésorerie (c’est-à-dire que le solde du compte bancaire de la société est négatif), les besoins en équipements et les besoins immobiliers tels que l’acquisition de nouveaux bureaux ou de terrain. Le crédit bancaire classique se présente sous plusieurs formes. Il y a par exemple le prêt amortissable qui consiste à un remboursement simultané du capital et des intérêts mensuellement. Il y a également la réserve de crédit dont le but est de donner une somme d’argent à l’entreprise, renouvelable chaque année. Le rachat de crédit quant à lui sert à regrouper toutes les dettes de l’entreprise débitrice en un seul prêt, avec une seule mensualité à taux fixe. Il vous est possible de visiter le site boursedescredits.com pour avoir quelques conseils afin d’obtenir le meilleur taux en prêt. Le crédit-bail Il s’agit d’une méthode très prisée des entrepreneurs dans le but d’acquérir des biens mobiliers ou immobiliers sur une période déterminée. Cette méthode équivaut à la location avec une option d’achat pour les sociétés. Connue également sous le nom de « leasing », cette opération financière consiste à donner en location à un crédit-preneur des biens d’équipement de l’établissement de crédit appelé « crédit-bailleur ». Ces équipements peuvent être le fonds de commerce, l’outillage, le parc automobile, la voiture ou encore les biens immobiliers. Le crédit-preneur a le droit de devenir propriétaire du ou des biens à un moment quelconque du contrat, pour une somme définie. Ensuite, l’entreprise peut restituer ou bien renouveler la location au terme du contrat. Il est à noter que cette option doit être désignée dans le contrat. En optant pour un crédit-bail, la société bénéficiaire peut avoir à sa disposition le montant requis pour la réalisation de son projet. C’est un moyen de financement simple et pratique. Le prêt d’honneur C’est un prêt destiné à la création ou la reprise d’entreprise. Ce crédit a pour but de faciliter l’accès aux prêts bancaires. C’est la raison pour laquelle de nombreux entrepreneurs font appel à ce type de crédit dans le cadre de leur projet de reprise ou création d’entreprise. Car, non seulement le prêt d’honneur présente des conditions avantageuses (sans prise

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Des clauses pour détourner l’illégalité du dispositif de préférence régionale. Les marchés publics représentent un enjeu financier et un creuset d’emplois important pour les entreprises, c’est pourquoi de nombreuses régions et collectivités rivalisent d’imagination pour mettre en place des dispositifs de « préférence régionale » dans leurs procédures d’appels d’offres et pour favoriser indirectement les entreprises implantées sur leur territoire. Bien que cela soit théoriquement interdit, il est relativement simple de valoriser des critères d’attribution ou des clauses de marché valorisant la proximité géographique, et ainsi de favoriser les entreprises locales. Plusieurs arguments sont mis en avant pour contourner la législation qui interdit normalement la préférence nationale ou locale : • Critère de proximité : Pour ce critère, nous pouvons citer la préservation de l’environnement. En effet, les déplacements sont moins conséquents pour les entreprises locales, ce qui a pour conséquence de minimiser les impacts environnementaux par rapport à des entreprises étrangères (empreinte carbone liée à l’usage des carburants). • Clause « Molière » : Cette clause met en avant les conditions pour exercer des travaux publics. Cela signifie que sur un chantier, tous les employés doivent parler français, notamment pour des raisons de sécurité. • Amélioration du savoir-faire : Certaines régions telles que l’Auvergne-Rhône-Alpes anticipent les futurs appels d’offres en améliorant leur savoir-faire dans un domaine. Ainsi, au moment de la publication d’un appel d’offre, la région pourra mettre en avant les compétences des entreprises locales. Ces arguments permettent d’être en accord avec la législation française et européenne en matière de marchés publics tout en introduisant des éléments favorables aux entreprises locales. L’avocat Daniel Tasciyan développe cette idée sur Village Justice, dans un article intitulé la préférence locale dans la commande publique. La Normandie, actrice de la préférence régionale Début décembre 2016, en Normandie, se posait la question de la possibilité d’inclure la préférence locale dans la commande publique. Un mois plus tard, les mesures souhaitées par Hervé Morin, le président de la région, étaient effectives. Hervé Morin souhaite faciliter l’accès des entreprises de sa région aux marchés publics normands. La commande publique de la Normandie est évaluée à un montant compris entre 300 et 400 millions d’euros par an. Afin de valoriser indirectement la préférence régionale, Hervé Morin a récemment signé la « charte des bonnes pratiques » en matière d’appels d’offres. Cette charte met en avant plusieurs critères : • Modernisation des échanges facilitant le partage de l’information de la commande publique ; • Mise en avant des entreprises valorisant les savoir-faire professionnels et qui les partagent avec les jeunes apprentis normands ; • Volonté de faire de la préférence régionale un élément clé de l’identité économique Normande. Ces mesures, adoptées depuis le 1er Janvier 2017, poursuivent deux autres objectifs, améliorer la trésorerie des entreprises et le développement de l’apprentissage en Normandie. La Normandie n’est d’ailleurs pas le seul acteur public à faire jouer la préférence régionale puisque de nombreuses autres régions expriment leur volonté d’adopter de telles mesures, à l’instar de la région Auvergne-Rhône-Alpes. D’autres régions

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Un partenariat en faveur de l’apiculture locale vient d’être établi entre le Département de l’Eure, le Syndicat d’apiculture de l’Eure et la Fédération départementale des Chasseurs. Pour mettre en place des jachères fauniques, messicoles et apicoles, une enveloppe de 10.000 euros a été débloquée début mai.

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