Mis en service en 2006, le port du Havre est installé dans l’estuaire de la Seine. Cependant, ne disposant pas d’accès direct pour les barges fluviales, seulement 10% des conteneurs peuvent aujourd’hui emprunter la voie fluviale. Port 2000, le nouveau port à conteneurs du Havre Le port à conteneurs du Havre, Port 2000, a été construit dans l’estuaire de la Seine en 2006 et a demandé un investissement d’un milliard d’euros. Comportant des portiques de manutention et un linéaire de quais à perte de vue, ce port en eau profonde peut accueillir des paquebots de plus de 20 000 conteneurs. S’il fait la fierté de la ville, ce port a pourtant un énorme inconvénient, celui d’être situé en mer et de ne pas pouvoir accueillir les bateaux fluviaux. En effet, sous l’effet des vagues et de la houle, les bateaux fluviaux risqueraient de chavirer. À l’initiative du projet, aucun accès fluvial n’a été prévu pour les accueillir. D’ailleurs, ce projet avait été abordé en débat public en 1997 mais avait été écarté. Aujourd’hui, ce projet est de nouveau sur la table et est soumis à enquête publique. Ce nouvel accès est très attendu par les acteurs économiques. Jusqu’à présent les solutions mises en place n’étaient que provisoires et peu satisfaisantes (navette ferroviaire, autorisation d’accès au port pour les bateaux fluvio-maritimes, etc.). La grande question qui réside est de savoir comment il a été possible de construire un port aussi conséquent et aussi coûteux sans avoir pensé à la dimension fluviale. Il avait pourtant été imaginé plusieurs solutions comme la mise en place d’un terminal fluvial proche du port permettant l’acheminement des conteneurs ou bien la réalisation d’une écluse fluviale reliant le port au réseau de bassins du port en évitant la mer mais ces solutions n’ont jamais été mises en place étant donné leurs coûts trop onéreux. Ce manque d’accessibilité entraîne une sous-utilisation de la Seine. Une meilleure accessibilité offrirait ainsi 4 fois plus de trafic qu’à l’heure actuelle. Une utilisation plus optimale du port rendrait plus efficace l’investissement initial. En effet, bien que le manque à gagner soit avéré, l’enquête publique pour le nouvel aménagement du port n’avance pas aussi vite qu’elle le pourrait. Le nouvel aménagement du port avance doucement Déjà en 2017, les dirigeants du port avaient organisé une concertation afin d’évoquer l’amélioration de l’accessibilité fluviale du port. Un an plus tard, le comité des investisseurs du port votait pour le financement de la chatière, un investissement de 125 millions d’euros tout de même. Si l’utilisation de la chatière est possible avant 2024, l’Union Européenne accordera même une subvention de 25 millions d’euros. Par la suite, le projet est entré en phase d’études techniques. Une phase qui a été allongée car une partie des études avaient été mal réalisées et il avait donc fallu les refaire. Le port a également fait traîner les choses car il craignait notamment que la chatière fasse concurrence à son terminal multimodal qui connaît des difficultés. Entreprendre les travaux d’une nouvelle chatière

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Trois ans après avoir quitté son fief normand pour un poste à haut risque à Matignon, l’ancien maire retrouve son fauteuil local. A plein temps ou presque puisqu’il sera chargé, en parallèle, d’une mission spécifique pour reconstruire la majorité parlementaire. A presque 50 ans, Edouard Phillipe revient aux sources : l’ex-premier ministre, élu pour un deuxième mandat municipal au Havre le 28 juin dernier (58,8%) face à la liste du communiste Jean-Paul Lecoq, quitte sa fonction de premier ministre, poste qu’il occupait depuis l’investiture d’Emmanuel Macron à l’Elysée en 2017. Ce vendredi matin, le chef du gouvernement a remis sa démission au président de la République qui l’a acceptée et nommé dans la foulée Jean Castex (55 ans) pour le remplacer à Matignon. Election le 4 juillet Ce turn-over au plus haut sommet de l’Etat signe le retour officiel d’Edouard Philippe à la Mairie du Havre où, à mi-mandat, il avait succédé à Antoine Rufenacht en 2010, avant d’être adoubé par le suffrage universel quatre ans plus tard. Jamais, et c’est bien normal à ce très haut niveau de responsabilité (c’est aussi le jeu politique), l’élu normand n’a laissé transpirer ses intentions réelles en cas de succès à l’élection municipale de 2020 : à quelques jours du second tour, pour lequel la plupart des sondages le donnait favori, il avait seulement lâché que (sa) « plus grande ambition est de redevenir maire aussi vite que possible, c’est-à-dire dès que la mission que (lui) a confiée le Chef de l’Etat se terminera ». Et d’ajouter que « ça peut arriver très rapidement » (source : actu.fr). Après juin 2017, Edouard Philippe, appelé par Emmanuel Macron pour former et diriger le premier gouvernement de sa présidence, avait laissé la gestion du Havre à Luc Lemonnier (démissionnaire en 2019 suite à une polémique) puis à Jean-Baptiste Gastinne, premier-adjoint au sein de la précédente équipe. L’ex-premier ministre va officiellement être réélu par le conseil municipal de la Cité Océane au cours du week-end. Un calendrier qui a sans doute accéléré le remaniement à Paris. Le passage d’Edouard Philippe à Matignon a été un épisode particulièrement agité, malgré une embellie économique qui s’est traduite par une baisse lente mais continue du chômage au niveau national…jusqu’à la crise sanitaire du printemps 2020, prélude brutal à l’ouverture d’une période beaucoup plus incertaine, notamment sur les plans sociaux et environnementaux. Les 1144 jours de l’ancien compagnon de route d’Alain Juppé (longtemps favori de l’élection présidentielle de 2017) ont donné lieu à de nombreuses réformes, menées au pas de charge (Droit du Travail, Education, Retraites) et à des chocs avec l’opinion : la limitation de vitesse à 80 km/heure sur les routes départementales, et la hausse des taxes sur le carburant (deux mesures ajournées depuis) avaient notamment contribué à déclencher le mouvement des gilets jaunes. En janvier 2018, le premier ministre avait dû arbitrer puis désamorcer un dossier explosif, celui de la construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), projet finalement abandonné après des tensions extrêmes sur le terrain.

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L’élu de 46 ans, successeur d’Antoine Rufenacht en 2010, quitte la Mairie du Havre pour Matignon où le nouveau président de la république Emmanuel Macron l’a nommé cet après-midi. Lorsqu’Alain Juppé est sorti laminé des primaires de la droite, il avait cru voir son destin national lui échapper. Finalement, les chemins imprévus traversés par la campagne présidentielle l’ont remis en selle à la dernière minute alors qu’il paraissait en bout de course : Edouard Philippe, 46 ans, maire du Havre et président de sa communauté d’agglomération depuis 2010, devient le premier ministre d’Emmanuel Macron élu le 7 mai dernier à l’Elysée. Cette nomination était pressentie depuis plusieurs jours, tant la personnalité et le positionnement central d’Edouard Philippe semblait coller au projet d’En Marche. Militant au parti socialiste durant sa jeunesse où sa sensibilité réformiste s’est aiguisée au contact de Michel Rocard, ce natif de Rouen, formé à Sciences Po puis à l’ENA, s’était réorienté à droite après la débâcle de Jacques Chirac aux législatives de 1997. Cinq ans plus tard, il participe à la création de l’UMP qui devait servir de tremplin à la réélection du président de la République face à Jean-Marie Le Pen. A la même époque, à 31 ans, il entre dans l’équipe municipale du maire du Havre Antoine Rufenacht qui dirige alors la campagne de Jacques Chirac. Il succède à son Mentor en 2010 et se voit confirmer dans ce fauteuil en 2014. Il s’apprête alors à soutenir Alain Juppé, annoncé comme le grand favori des primaires de son parti. La déroute de son candidat l’amène à prendre ses distances avec le vainqueur du scrutin François Fillon, investi par Les Républicains pour mener la bataille de la présidentielle. Il finit par s’en désolidariser complètement après l’annonce de sa mise en examen le 16 mars dernier. En nommant Edouard Philippe premier ministre, Emmanuel Macron se donne des gages très clairs à droite dont il compte séduire la frange juppéiste en vue des élections législatives des 11 et 18 juin prochains.

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L’intervention de Manuel Diaz aux rencontres e-commerce de Rouen cet automne est l’occasion d’aborder les craintes à la transformation numérique pour beaucoup d’entreprises. Dans un environnement qui évolue très vite, le digital permettra aux entreprises d’optimiser leur business model et la qualité de la relation client.

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Easybike, le spécialiste des vélos électriques en France, envisage plusieurs projets pour innover et devenir leader sur le marché européen. Après avoir racheté les marques Mobiky et Solex, la société se tourne aujourd’hui vers Matra MS en raison de son savoir-faire complémentaire. Elle envisage également de déménager dans une nouvelle usine à Saint-Lô, en Basse Normandie.

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